A l'issue de cette réunion avec le COSPAR, le Préfet a repris en partie les annonces faites la veille par le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo. Pierre-Henry Maccioni a annoncé la baisse du prix de la bouteille de gaz au 12 mars, la baisse du prix des carburants au plus tard début avril. Concernant la hausse des bas salaires, l'Etat prendra en charge 100 €, les 100 € de solde restant à négocier avec les partenaires sociaux. Quant aux loyers des logements sociaux, une concertation est prévue pour obtenir une baisse des prix. Des concertations devraient également être engagées avec la grande distribution concernant le prix des produits de consommation courante.
En revanche, le préfet n'a pas évoqué les minima sociaux. Une réunion est programmée ce vendredi 6 mars avec le COSPAR pour mettre en place des procédures et un échéancier de travail afin d'atteindre ces objectifs annoncés.
En réaction, Ivan Hoarau s'est adressé à la presse au nom du COSPAR, indiquant qu'un certain nombre d'avancées avait été obtenu mais que "dès lors, il serait totalement suicidaire d'arrêter la mobilisation. L'appel aux opérations coup-de-poing et à la grève mardi est plus que jamais maintenu".
De retour au kiosque du Barachois, Jean-Hugues Ratenon a relayé les annonces du préfet auprès des quelque 2 000 personnes encore présentes, en insistant sur l'absence de précision quant aux montants des baisses. Il a confirmé l'importance de rester mobilisés en attendant du concret.
En milieu d'après-midi, les manifestants du COSPAR se sont rendus au centre commercial Carrefour à Sainte-Clotilde, pour vider le magasin de ses clients avec l'accord de la direction et dans le calme. Certains manifestants se sont dirigés vers le Jumbo Score de Sainte-Marie, l'accès au centre commercial était bloqué par les forces de l'ordre.
Des personnes mécontentes - se disant "lâchées" par le COSPAR - ont bloqué pendant plus d'une heure l'entrée de la route du littoral du côté de la caserne Lambert, obligeant les automobilistes à emprunter la route de la Montagne. Les forces de l'ordre sont intervenues pour faire lever le barrage de force et rétablir la circulation. Jets de galets ont répliqué face aux tirs de gaz lacrymogène.
En revanche, le préfet n'a pas évoqué les minima sociaux. Une réunion est programmée ce vendredi 6 mars avec le COSPAR pour mettre en place des procédures et un échéancier de travail afin d'atteindre ces objectifs annoncés.
En réaction, Ivan Hoarau s'est adressé à la presse au nom du COSPAR, indiquant qu'un certain nombre d'avancées avait été obtenu mais que "dès lors, il serait totalement suicidaire d'arrêter la mobilisation. L'appel aux opérations coup-de-poing et à la grève mardi est plus que jamais maintenu".
De retour au kiosque du Barachois, Jean-Hugues Ratenon a relayé les annonces du préfet auprès des quelque 2 000 personnes encore présentes, en insistant sur l'absence de précision quant aux montants des baisses. Il a confirmé l'importance de rester mobilisés en attendant du concret.
En milieu d'après-midi, les manifestants du COSPAR se sont rendus au centre commercial Carrefour à Sainte-Clotilde, pour vider le magasin de ses clients avec l'accord de la direction et dans le calme. Certains manifestants se sont dirigés vers le Jumbo Score de Sainte-Marie, l'accès au centre commercial était bloqué par les forces de l'ordre.
Des personnes mécontentes - se disant "lâchées" par le COSPAR - ont bloqué pendant plus d'une heure l'entrée de la route du littoral du côté de la caserne Lambert, obligeant les automobilistes à emprunter la route de la Montagne. Les forces de l'ordre sont intervenues pour faire lever le barrage de force et rétablir la circulation. Jets de galets ont répliqué face aux tirs de gaz lacrymogène.