
Dans son propos liminaire, la délégation CGT s’est faite le relais des organisations syndicales d’Outre-mer fortement mobilisées actuellement, en demandant l’ouverture urgente de discussions sur les revendications spécifiques à leurs territoires concernant la Fonction publique.
Lors de cet entretien la CGT a réitéré ses revendications :
Par ailleurs, la CGT a exigé que soit mise en œuvre une politique de résorption de l’emploi précaire (plus de 900 000 agents concernés).
La possibilité d’accéder à la fonction publique par la voie du dispositif PACTE est aujourd’hui insignifiante. La CGT considère que reste pleinement posée la question d’un véritable sas citoyen d’entrée dans la Fonction publique pour les personnes les plus éloignées de l’emploi.
Sur l’ensemble de ces points, le Ministre, maintient le cap déjà annoncé, tant sur la valeur du point, que sur l’emploi. Aucune des mesures annoncées ne sont porteuses d’avancées au regard du pouvoir
d’achat ou de l’emploi.
Dans ce contexte de crise exacerbée, la France a plus que jamais besoin de services publics renforcés et non diminués, en capacité de répondre aux besoins sociaux et économiques croissants.
C’est fort de cela, que pourra s’exercer une véritable justice sociale.
En tout état de cause, après la puissante journée d’actions du 29 janvier, la CGT appelle tous les agents de la Fonction publique, à se mobiliser encore plus massivement le 19 mars, pour rejeter ces orientations politiques et gagner sur leurs revendications.
Montreuil, le 23 février 2009
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Lors de cet entretien la CGT a réitéré ses revendications :
- Salaires : pour notre organisation, l’augmentation du point d’indice est centrale, de même que le rattrapage des pertes accumulées depuis 2000.
- Pouvoir d’achat : les améliorations de la prise en charge du transport domicile–travail et la revalorisation du supplément familial s’imposent.
- L’emploi : nous réaffirmons notre opposition au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite.
- Grilles : la CGT condamne son exclusion des négociations en cours sur des grilles indiciaires, qui ont commencé sur la B et vont se poursuivre sur la A. Pour nous, il faut une refonte complète des grilles, en commençant par la C, et poursuivies par la B et puis la A, traduisant ainsi des véritables possibilités de déroulement de carrière. La CGT fera des propositions en ce sens.
- Projet de loi mobilité : en l’état actuel, ce projet n’est pas acceptable. Il faut en particulier revoir les chapitres sur l’intérim, le temps non complet et la réorientation professionnelle.
- Projet de loi dialogue social, découlant de l’accord de Bercy du 06 juin 2008 : la période transitoire doit être arrêtée au plus vite, pour coller rapidement à l’esprit de cet accord, avant son adoption au Parlement.
Par ailleurs, la CGT a exigé que soit mise en œuvre une politique de résorption de l’emploi précaire (plus de 900 000 agents concernés).
La possibilité d’accéder à la fonction publique par la voie du dispositif PACTE est aujourd’hui insignifiante. La CGT considère que reste pleinement posée la question d’un véritable sas citoyen d’entrée dans la Fonction publique pour les personnes les plus éloignées de l’emploi.
Sur l’ensemble de ces points, le Ministre, maintient le cap déjà annoncé, tant sur la valeur du point, que sur l’emploi. Aucune des mesures annoncées ne sont porteuses d’avancées au regard du pouvoir
d’achat ou de l’emploi.
Dans ce contexte de crise exacerbée, la France a plus que jamais besoin de services publics renforcés et non diminués, en capacité de répondre aux besoins sociaux et économiques croissants.
C’est fort de cela, que pourra s’exercer une véritable justice sociale.
En tout état de cause, après la puissante journée d’actions du 29 janvier, la CGT appelle tous les agents de la Fonction publique, à se mobiliser encore plus massivement le 19 mars, pour rejeter ces orientations politiques et gagner sur leurs revendications.
Montreuil, le 23 février 2009
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Appel du 19 mars 2009 des organisations syndicales : CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
La forte mobilisation du 29 janvier a conduit le président de la République à annoncer à l’occasion de la rencontre avec les partenaires sociaux, le 18 février, une légère inflexion sociale à son plan de relance.
En réponse à une partie des revendications avancées par les organisations syndicales, des mesures sont annoncées, des processus de concertation sont proposés sur le partage de la valeur ajoutée et des profits, un fonds d’investissement social est programmé.
Les organisations syndicales CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA considèrent que les mesures sont trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale. Par ailleurs le Président a refusé catégoriquement d’augmenter le Smic, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires… A cela s’ajoutent l’attitude dogmatique du patronat et son refus d’assumer ses responsabilités.
La crise nécessite des réponses d’une toute autre portée. Les effets de la crise économique et financière s’accentuent et accroissent les inquiétudes des salariés. La recrudescence des suppressions d’emploi, d’utilisation du chômage partiel, contribuent à amplifier la récession et pèsent lourd sur le pouvoir d’achat qui se dégrade.
Tout ceci conduit les organisations syndicales à poursuivre la mobilisation. Elles appellent à poursuivre les actions engagées dans les secteurs professionnels.
Elles confirment la journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays.
En prolongement de leur déclaration commune du 5 janvier 2009, elles appellent leurs syndicats et les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, à faire entendre au gouvernement comme aux responsables patronaux et employeurs leurs revendications :
Elles expriment leur solidarité et leur soutien aux salariés des DOM et à leurs organisations syndicales et appellent gouvernement et patronat à répondre positivement aux revendications posées.
Elles conviennent de se réunir à nouveau le 20 mars 2009 à 8h00.
Le 23 février 2009
En réponse à une partie des revendications avancées par les organisations syndicales, des mesures sont annoncées, des processus de concertation sont proposés sur le partage de la valeur ajoutée et des profits, un fonds d’investissement social est programmé.
Les organisations syndicales CFTC, CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA considèrent que les mesures sont trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale. Par ailleurs le Président a refusé catégoriquement d’augmenter le Smic, de modifier sa politique d’emploi dans les fonctions publiques et de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires… A cela s’ajoutent l’attitude dogmatique du patronat et son refus d’assumer ses responsabilités.
La crise nécessite des réponses d’une toute autre portée. Les effets de la crise économique et financière s’accentuent et accroissent les inquiétudes des salariés. La recrudescence des suppressions d’emploi, d’utilisation du chômage partiel, contribuent à amplifier la récession et pèsent lourd sur le pouvoir d’achat qui se dégrade.
Tout ceci conduit les organisations syndicales à poursuivre la mobilisation. Elles appellent à poursuivre les actions engagées dans les secteurs professionnels.
Elles confirment la journée de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars 2009 qui donnera lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays.
En prolongement de leur déclaration commune du 5 janvier 2009, elles appellent leurs syndicats et les salariés, les demandeurs d’emploi, les retraités, à faire entendre au gouvernement comme aux responsables patronaux et employeurs leurs revendications :
- défendre l’emploi privé et public,
- lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales
- exiger des politiques de rémunération qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités,
- défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale, des services publics de qualité.
Elles expriment leur solidarité et leur soutien aux salariés des DOM et à leurs organisations syndicales et appellent gouvernement et patronat à répondre positivement aux revendications posées.
Elles conviennent de se réunir à nouveau le 20 mars 2009 à 8h00.
Le 23 février 2009