
Ce groupe de travail est concerné a priori et en particulier, par les revendications n° 4, 5, 7, 11, 16, 17 et 59 (document Annexe 1 - Réponses de l’Etat aux revendications du COSPAR)
Les premiers échanges lors de cette première réunion de travail ont porté sur :
- Nécessité d’un préambule sur l’importance et la place du service public dans la société réunionnaise : Très Fort attachement des réunionnais à la F P E par son rôle positif de valorisation notamment en matière d’ascenseur social : les suppressions d’emplois cassent cet outil de développement et de cohésion sociale de notre société réunionnaise.
Le Service Public est la contribution de l’Etat pour tous les citoyens, mais en particulier pour ceux qui sont les plus démunis. C’est le patrimoine de ceux qui n’ont rien. En organisant sa destruction par les suppressions de moyens à travers certaines réformes structurelles notamment, l’Etat met un peu plus en difficulté les publics les plus fragiles, les plus défavorisés alors même que la population réunionnaise augmente régulièrement, alors même que l’économie de l’ile a un taux de croissance de plus de 5% par an.
- Nécessité d’un diagnostic sur l’Etat de la Fonction Publique d’Etat à la Réunion : Les effectifs de l’ensemble de la FPE à la Réunion sont sous dimensionné ; globalement par rapport aux autres DOM, en particulier par rapport à la métropole : le citoyen réunionnais n’est pas traité comme celui du continent : cette discrimination doit prendre fin immédiatement.
Les réductions drastiques des moyens budgétaires et l’accroissement de la précarité pour les personnels non titulaires, accentuent la dégradation des missions de service public
L’Etat est le premier employeur du département, il ne peut s’exonérer de sa responsabilité dans la lutte contre le chômage et la précarité.
- Rappel des revendications du COSPAR sur l’urgence dans la Fonction Publique d’Etat :
- Nécessité d’établir un état des lieux précis de la situation dans chaque Administration. Pour cela, le groupe de travail à demande au préfet la communication des éléments suivants :
Le Préfet, représenté par le sous-préfet de St Paul qui a animé ce premier groupe de travail avec le Cospar s’est engagé a produire un état des lieux de l’emploi dans chacune administration.
Il est en effet préalablement nécessaire de poser un diagnostic précis afin de pouvoir ouvrir les négociations sur la le gel des suppression de postes et la mise en œuvre d’un plan de rattrapage.
La préfecture a donné l’impression de ne pas maitriser le dossier de l’emploi dans les administrations de l’état et a cherché a relativisé le recours pourtant massif à la précarité pour faire tourner les administrations de l’Etat.
Il a s’agit pour le Cospar à l’occasion de ce premier échange officiel sur la fonction publique d’état, de dresser un inventaire, un état des lieux de la fonction publique d’état à la Réunion et des insuffisances constatées en matière de services rendus aux publics en lien avec la situation des agents.
Le prochain groupe de travail se réunira prochainement. La préfecture remettra son diagnostic au cospar et nous confronteront nos données respectives.
« NOU LARGUE PA, NOU TIEN BON »
Pour la CGTR fonction publique –Cospar
Patrick CORRE
Les premiers échanges lors de cette première réunion de travail ont porté sur :
- Nécessité d’un préambule sur l’importance et la place du service public dans la société réunionnaise : Très Fort attachement des réunionnais à la F P E par son rôle positif de valorisation notamment en matière d’ascenseur social : les suppressions d’emplois cassent cet outil de développement et de cohésion sociale de notre société réunionnaise.
Le Service Public est la contribution de l’Etat pour tous les citoyens, mais en particulier pour ceux qui sont les plus démunis. C’est le patrimoine de ceux qui n’ont rien. En organisant sa destruction par les suppressions de moyens à travers certaines réformes structurelles notamment, l’Etat met un peu plus en difficulté les publics les plus fragiles, les plus défavorisés alors même que la population réunionnaise augmente régulièrement, alors même que l’économie de l’ile a un taux de croissance de plus de 5% par an.
- Nécessité d’un diagnostic sur l’Etat de la Fonction Publique d’Etat à la Réunion : Les effectifs de l’ensemble de la FPE à la Réunion sont sous dimensionné ; globalement par rapport aux autres DOM, en particulier par rapport à la métropole : le citoyen réunionnais n’est pas traité comme celui du continent : cette discrimination doit prendre fin immédiatement.
Les réductions drastiques des moyens budgétaires et l’accroissement de la précarité pour les personnels non titulaires, accentuent la dégradation des missions de service public
L’Etat est le premier employeur du département, il ne peut s’exonérer de sa responsabilité dans la lutte contre le chômage et la précarité.
- Rappel des revendications du COSPAR sur l’urgence dans la Fonction Publique d’Etat :
- Gel immédiat des suppressions de postes et mise en place d’un plan de rattrapage
- Résorption de la précarité (emplois contractuels de droit public et de droit privé) et au profit des emplois pérennes
- Favoriser l’emploi local
- L’augmentation de 200€ pour les personnels en dessous de 1,4 SMIC (contractuels Berkaniens ect.. et contrats de droit privé)
- Revalorisation des salaires sur la base de l’inflation locale
- Participation de l’Etat employeur aux accessoires de salaires (pour les vacataires par exemple)
- Respect par l’Etat de son obligation légale de mettre à disposition de ses agents un quota de 5 % du parc de logements sociaux
- Nécessité d’établir un état des lieux précis de la situation dans chaque Administration. Pour cela, le groupe de travail à demande au préfet la communication des éléments suivants :
- Situation sur les suppressions de postes dans chaque administration
- Situation sur les taux d’encadrement (ratios Réunion et Métropole)
- Situation sur les réformes structurelles en cours (fusions, transferts, disparitions, …)
Le Préfet, représenté par le sous-préfet de St Paul qui a animé ce premier groupe de travail avec le Cospar s’est engagé a produire un état des lieux de l’emploi dans chacune administration.
Il est en effet préalablement nécessaire de poser un diagnostic précis afin de pouvoir ouvrir les négociations sur la le gel des suppression de postes et la mise en œuvre d’un plan de rattrapage.
La préfecture a donné l’impression de ne pas maitriser le dossier de l’emploi dans les administrations de l’état et a cherché a relativisé le recours pourtant massif à la précarité pour faire tourner les administrations de l’Etat.
Il a s’agit pour le Cospar à l’occasion de ce premier échange officiel sur la fonction publique d’état, de dresser un inventaire, un état des lieux de la fonction publique d’état à la Réunion et des insuffisances constatées en matière de services rendus aux publics en lien avec la situation des agents.
Le prochain groupe de travail se réunira prochainement. La préfecture remettra son diagnostic au cospar et nous confronteront nos données respectives.
« NOU LARGUE PA, NOU TIEN BON »
Pour la CGTR fonction publique –Cospar
Patrick CORRE