QUELQUES REALITES DE LA JOURNEE DITE « DE SOLIDARITE »
Les quelques données qui suivent éclairent davantage encore le véritable scandale que constitue la journée dite « de solidarité » prônée par le gouvernement RAFFARIN.
Par exemple, le plan gouvernemental prévoit, d’ici 2007, 10 000 places supplémentaires et 15 000 emplois de personnels soignants dans les établissements d’hébergement des personnes âgées. Selon les gestionnaires de maison de retraite, pour simplement se hisser au niveau de l’Allemagne, il faudrait ouvrir 40 000 places d’hébergement supplémentaires et créer 250 000 emplois. On est donc très loin du compte !
Pour l’employeur, cette journée « coûte » une contribution de 0,3 % sur les rémunérations versées à compter du 01/07/2004, mais comme il ne verse pas de salaire supplémentaire pour le travail effectué ce jour-là ni de cotisations, il est largement gagnant.
Par ailleurs, sur les deux milliards d’euros attendus par cette mesure, les revenus du patrimoine ne contribuent qu’à hauteur de 300 millions et les revenus financiers des entreprises, pas du tout !
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Declaration de la CGT
Le gouvernement vient de réaffirmer le maintien du principe de la journée de solidarité instauré en 2004 par le gouvernement Raffarin.
Comment ne pas voir dans cette décision une double imposture de la part du nouveau gouvernement ?
Alors que ce gouvernement n’a plus qu’un slogan à la bouche « travailler plus pour gagner plus » il n’hésite pas à reprendre à son compte un dispositif qui revient, pour tous les salariés, à « travailler plus pour ne rien gagner ».
Le gouvernement voudrait également nous faire croire que face aux problèmes du handicap, de la dépendance, des personnes âgées, ce dispositif, qui repose essentiellement sur la contribution des salariés qui y perdent une journée de travail, serait suffisant.
Pour la CGT, une réponse solidaire et collective passe par la réforme d’ensemble du financement de l’assurance et de la protection sociale.
Pour ces raisons, la CGT demande l’abandon pur et simple d’un tel dispositif injuste et inefficace.
Montreuil le 22 mai 2007
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AU CLUB ATOSS
Chers Camarades,
Beaucoup d’interrogations et de questions au sujet du lundi de Pentecôte travaillé et non férié et son incidence sur les emplois du temps.
Certains camarades nous ont fait part d’emplois du temps annuels : 1 607 heures et pour d’autres 1 614 heures. Vous trouverez, ci-joint, la réponse à cette question qui a été envoyée à tous les chefs d’établissements et gestionnaires des EPLE de l’académie de Nancy-Metz, qui concerne donc toute la France.
«Le lundi de Pentecôte qui était initialement comptabilisé dans le volume annuel est à présent un jour effectivement travaillé. Il n’y a pas lieu de modifier en conséquence, l’emploi du temps».
Pour nous, aucune modification ne doit être apportée sur nos emplois du temps et notre volume
d’horaire annuel.
Fraternellement.
Michel CAUSSEMILLE,Secrétaire National.
Sujet : journée de solidarité
A l’attention de Mmes et MM. Les chefs d’EPLE
Mmes et MM. Les gestionnaires d’EPLE
Précision sur la journée de solidarité
Le directeur adjoint de cabinet du ministre, interrogé lors de la réunion du CTPM du 9 février 2005,a indiqué que l’instauration de la journée de solidarité ne saurait se traduire pour les personnels par une augmentation de leur temps de service de plus d’une journée.
Ainsi, le lundi de Pentecôte qui était virtuellement comptabilisé dans le volume annuel est à
présent un jour effectivement travaillé.
Il n’y a donc pas lieu de modifier en conséquence les emplois du temps.
Nancy, le 18 avril 2005.
Le secrétaire général d’académie
Jean PIERRE.
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Lire documents en cliquant sur liens ci dessous
Les quelques données qui suivent éclairent davantage encore le véritable scandale que constitue la journée dite « de solidarité » prônée par le gouvernement RAFFARIN.
Par exemple, le plan gouvernemental prévoit, d’ici 2007, 10 000 places supplémentaires et 15 000 emplois de personnels soignants dans les établissements d’hébergement des personnes âgées. Selon les gestionnaires de maison de retraite, pour simplement se hisser au niveau de l’Allemagne, il faudrait ouvrir 40 000 places d’hébergement supplémentaires et créer 250 000 emplois. On est donc très loin du compte !
Pour l’employeur, cette journée « coûte » une contribution de 0,3 % sur les rémunérations versées à compter du 01/07/2004, mais comme il ne verse pas de salaire supplémentaire pour le travail effectué ce jour-là ni de cotisations, il est largement gagnant.
Par ailleurs, sur les deux milliards d’euros attendus par cette mesure, les revenus du patrimoine ne contribuent qu’à hauteur de 300 millions et les revenus financiers des entreprises, pas du tout !
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Declaration de la CGT
Le gouvernement vient de réaffirmer le maintien du principe de la journée de solidarité instauré en 2004 par le gouvernement Raffarin.
Comment ne pas voir dans cette décision une double imposture de la part du nouveau gouvernement ?
Alors que ce gouvernement n’a plus qu’un slogan à la bouche « travailler plus pour gagner plus » il n’hésite pas à reprendre à son compte un dispositif qui revient, pour tous les salariés, à « travailler plus pour ne rien gagner ».
Le gouvernement voudrait également nous faire croire que face aux problèmes du handicap, de la dépendance, des personnes âgées, ce dispositif, qui repose essentiellement sur la contribution des salariés qui y perdent une journée de travail, serait suffisant.
Pour la CGT, une réponse solidaire et collective passe par la réforme d’ensemble du financement de l’assurance et de la protection sociale.
Pour ces raisons, la CGT demande l’abandon pur et simple d’un tel dispositif injuste et inefficace.
Montreuil le 22 mai 2007
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AU CLUB ATOSS
Chers Camarades,
Beaucoup d’interrogations et de questions au sujet du lundi de Pentecôte travaillé et non férié et son incidence sur les emplois du temps.
Certains camarades nous ont fait part d’emplois du temps annuels : 1 607 heures et pour d’autres 1 614 heures. Vous trouverez, ci-joint, la réponse à cette question qui a été envoyée à tous les chefs d’établissements et gestionnaires des EPLE de l’académie de Nancy-Metz, qui concerne donc toute la France.
«Le lundi de Pentecôte qui était initialement comptabilisé dans le volume annuel est à présent un jour effectivement travaillé. Il n’y a pas lieu de modifier en conséquence, l’emploi du temps».
Pour nous, aucune modification ne doit être apportée sur nos emplois du temps et notre volume
d’horaire annuel.
Fraternellement.
Michel CAUSSEMILLE,Secrétaire National.
Sujet : journée de solidarité
A l’attention de Mmes et MM. Les chefs d’EPLE
Mmes et MM. Les gestionnaires d’EPLE
Précision sur la journée de solidarité
Le directeur adjoint de cabinet du ministre, interrogé lors de la réunion du CTPM du 9 février 2005,a indiqué que l’instauration de la journée de solidarité ne saurait se traduire pour les personnels par une augmentation de leur temps de service de plus d’une journée.
Ainsi, le lundi de Pentecôte qui était virtuellement comptabilisé dans le volume annuel est à
présent un jour effectivement travaillé.
Il n’y a donc pas lieu de modifier en conséquence les emplois du temps.
Nancy, le 18 avril 2005.
Le secrétaire général d’académie
Jean PIERRE.
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