
L'essentiel du débat a porté sur la disparition de la note administrative qui constituait jusqu'à présent l'élément principal des barèmes, servant à classer les candidats lors des différentes campagnes de promotion.
Dès le début de la rencontre, le Secrétaire Général a été clair : il appliquera à la lettre "le texte rien que le texte", c'est-à-dire que 30% d'un corps bénéficiera de 2 mois de réduction d'ancienneté, 30% d'un mois. Quant aux autres....
De notre côté, nous évoquons l'injustice à venir qui consiste à ce que les réductions bénéficient toujours aux mêmes. L'application de la notation-évaluation a démontré que l'ancienneté est déterminante et redondante.
Nous proposons alors de faire "tourner" les bénéficiaires :
- ceux qui ont obtenu 2 mois de réduction la première année n'obtiendront rien l'année suivante
- ceux qui ont obtenu 1 mois de réduction la première année obtiendront 2 mois l'année suivante
- ceux qui n'ont rien obtenu la première année obtiendront 1 mois l'année suivante - etc...
Cette pratique ayant l'avantage d'annuler les effets d'une réforme que le SGPEN-CGTR conteste depuis toujours.
Naturellement, cette proposition n'est pas retenue par le Secrétaire Général, d'une part parce qu'elle lui apparaît contestable du point de vue réglementaire (quid de la valeur professionnelle de l'agent ?) et d'autre part, elle est mathématiquement bancale (seul 60% d'un corps est concerné par an).
Mais cette proposition a l'avantage d'engager le débat.
3 éléments principaux sont évoqués :
1/ Comment évaluer les compétences professionnelle d'un agent ?
L'administration proposera une grille d'évaluation (inspirée de celle utilisée lors de la notation-évaluation) propre à chaque corps. Elle servira de base comme élément principal du barème en remplacement de la notation.
2/ L'appréciation de l’évaluateur.
3/ La proposition de réduction d'ancienneté de l'évaluateur
Enfin, l'ancienneté dans l'échelon constituera le principal déterminant permettant un turn-over parmi les bénéficiaires. En effet, un agent qui bénéficie d'une réduction d'ancienneté et qui change d'échelon, se retrouve l'année suivante "débutant" dans son nouvel échelon, ce qui permet à d'autres collègues d'être éligibles, et ainsi de suite...
Naturellement, suivant la nature de l'objet (réductions d'ancienneté, tableaux d'avancement ou listes d'aptitudes) chaque élément se verra attribué une part plus ou moins importante dans les barèmes arrêtés.
Après avoir effectué des sondages pour évaluer la faisabilité, l'administration proposera aux organisations syndicales des grilles d'évaluation afin d'échanger et de prendre en compte nos remarques.
En pratique, dans un premier temps les évaluateurs vont procéder comme prévu aux entretiens d'évaluation. Puis, dans un second temps, lorsque celles-ci seront arrêtées par l'administration, les évaluateurs renseigneront les grilles d'évaluation.
Concernant les personnes notées en juin 2008 en prévision de leur mutation, nous espérons que le notateur sera destinataire de la nouvelle grille et pourra proposer une réduction d'ancienneté.
Petite note insolite lors de cette réunion, le secrétaire adjoint du snaen-unsa qui exerce dans une Equipe mobile a demandé, comme par hasard , pour les personnels des Ematt et emop une réduction d’ancienneté maximale . Demande naturellement rejetée sous les rires des participants : autres syndicats présents et administration
Le SGPEN-CGTR
Dès le début de la rencontre, le Secrétaire Général a été clair : il appliquera à la lettre "le texte rien que le texte", c'est-à-dire que 30% d'un corps bénéficiera de 2 mois de réduction d'ancienneté, 30% d'un mois. Quant aux autres....
De notre côté, nous évoquons l'injustice à venir qui consiste à ce que les réductions bénéficient toujours aux mêmes. L'application de la notation-évaluation a démontré que l'ancienneté est déterminante et redondante.
Nous proposons alors de faire "tourner" les bénéficiaires :
- ceux qui ont obtenu 2 mois de réduction la première année n'obtiendront rien l'année suivante
- ceux qui ont obtenu 1 mois de réduction la première année obtiendront 2 mois l'année suivante
- ceux qui n'ont rien obtenu la première année obtiendront 1 mois l'année suivante - etc...
Cette pratique ayant l'avantage d'annuler les effets d'une réforme que le SGPEN-CGTR conteste depuis toujours.
Naturellement, cette proposition n'est pas retenue par le Secrétaire Général, d'une part parce qu'elle lui apparaît contestable du point de vue réglementaire (quid de la valeur professionnelle de l'agent ?) et d'autre part, elle est mathématiquement bancale (seul 60% d'un corps est concerné par an).
Mais cette proposition a l'avantage d'engager le débat.
3 éléments principaux sont évoqués :
1/ Comment évaluer les compétences professionnelle d'un agent ?
L'administration proposera une grille d'évaluation (inspirée de celle utilisée lors de la notation-évaluation) propre à chaque corps. Elle servira de base comme élément principal du barème en remplacement de la notation.
2/ L'appréciation de l’évaluateur.
3/ La proposition de réduction d'ancienneté de l'évaluateur
Enfin, l'ancienneté dans l'échelon constituera le principal déterminant permettant un turn-over parmi les bénéficiaires. En effet, un agent qui bénéficie d'une réduction d'ancienneté et qui change d'échelon, se retrouve l'année suivante "débutant" dans son nouvel échelon, ce qui permet à d'autres collègues d'être éligibles, et ainsi de suite...
Naturellement, suivant la nature de l'objet (réductions d'ancienneté, tableaux d'avancement ou listes d'aptitudes) chaque élément se verra attribué une part plus ou moins importante dans les barèmes arrêtés.
Après avoir effectué des sondages pour évaluer la faisabilité, l'administration proposera aux organisations syndicales des grilles d'évaluation afin d'échanger et de prendre en compte nos remarques.
En pratique, dans un premier temps les évaluateurs vont procéder comme prévu aux entretiens d'évaluation. Puis, dans un second temps, lorsque celles-ci seront arrêtées par l'administration, les évaluateurs renseigneront les grilles d'évaluation.
Concernant les personnes notées en juin 2008 en prévision de leur mutation, nous espérons que le notateur sera destinataire de la nouvelle grille et pourra proposer une réduction d'ancienneté.
Petite note insolite lors de cette réunion, le secrétaire adjoint du snaen-unsa qui exerce dans une Equipe mobile a demandé, comme par hasard , pour les personnels des Ematt et emop une réduction d’ancienneté maximale . Demande naturellement rejetée sous les rires des participants : autres syndicats présents et administration
Le SGPEN-CGTR