
La nomination d’un directeur métropolitain, pour le Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires, continue à faire des vagues. Le Sgpen-CGTR exige son annulation.
Décidément, ça ne passe pas. L’annonce de la nomination d’un directeur métropolitain au Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) continue à faire des vagues (lire nos précédentes éditions). Ce n’est évidemment pas la personne qui est contestée. Mais c’est la légèreté avec laquelle le ministère de l’Enseignement supérieur ignore les promesses du Conseil interministériel de l’Outre-mer.
Car à La Réunion, personne n’a oublié que le Ciom de novembre 2009, présidé par... le président de la République, avait promis de favoriser l’accès des ultra-marins aux postes à responsabilités. Et cette “parole présidentielle (est) bafouée” comme l’affirment cinq organisations syndicales, dans une lettre ouverte au président de la République Nicolas Sarkozy, envoyée le 20 décembre, jour de la Fèt Kaf.
Dans ce courrier, les cinq syndicats (CFTC, CFDT, CGTR, FSU et Unsa) argumentent : “Nous gardons la naïveté de croire que cette mascarade n’est pas de votre fait, et n’est que le fruit de divagations de salons parisiens. C’est pourquoi nous sollicitons votre intervention, pour rappeler à votre gouvernement et à vos hauts fonctionnaires le respect auquel les populations de l’Outre-mer ont droit.”
Ce même lundi 20 décembre, à Paris, la sénatrice Anne-Marie Payet (Union centriste) glissait un mot sur le Crous réunionnais à la fin de sa question orale consacrée à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. “L’élite réunionnaise n’est pas considérée et c’est bien dommage” regrettait l’élue en conclusion.
La Fédération des conseils de parents d’élèves (étiquetée à gauche) réagit sur le même ton : “cette nomination s’apparente à une injustice et n’encourage pas nos enfants à faire de longues études puisqu’ils ne pourront pas accéder à de hauts postes à responsabilités (ce qui les obligera) à s’exiler hors du département”. Quant au bouillonnant Sgpen-CGTR (syndicat des agents administratifs et techniques), il accusait dès jeudi : “C’est une véritable insulte faite aux Réunionnais. Les pouvoirs publics considèrent-ils les Réunionnais comme juste bons à occuper des emplois dits subalternes ou d’exécution ? (...) Le Sgpen-CGTR exige l’annulation de cette nomination pour le moins illégitime et que l’emploi de directeur du Crous soit attribué à un cadre local !”
V.H
Décidément, ça ne passe pas. L’annonce de la nomination d’un directeur métropolitain au Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) continue à faire des vagues (lire nos précédentes éditions). Ce n’est évidemment pas la personne qui est contestée. Mais c’est la légèreté avec laquelle le ministère de l’Enseignement supérieur ignore les promesses du Conseil interministériel de l’Outre-mer.
Car à La Réunion, personne n’a oublié que le Ciom de novembre 2009, présidé par... le président de la République, avait promis de favoriser l’accès des ultra-marins aux postes à responsabilités. Et cette “parole présidentielle (est) bafouée” comme l’affirment cinq organisations syndicales, dans une lettre ouverte au président de la République Nicolas Sarkozy, envoyée le 20 décembre, jour de la Fèt Kaf.
Dans ce courrier, les cinq syndicats (CFTC, CFDT, CGTR, FSU et Unsa) argumentent : “Nous gardons la naïveté de croire que cette mascarade n’est pas de votre fait, et n’est que le fruit de divagations de salons parisiens. C’est pourquoi nous sollicitons votre intervention, pour rappeler à votre gouvernement et à vos hauts fonctionnaires le respect auquel les populations de l’Outre-mer ont droit.”
Ce même lundi 20 décembre, à Paris, la sénatrice Anne-Marie Payet (Union centriste) glissait un mot sur le Crous réunionnais à la fin de sa question orale consacrée à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. “L’élite réunionnaise n’est pas considérée et c’est bien dommage” regrettait l’élue en conclusion.
La Fédération des conseils de parents d’élèves (étiquetée à gauche) réagit sur le même ton : “cette nomination s’apparente à une injustice et n’encourage pas nos enfants à faire de longues études puisqu’ils ne pourront pas accéder à de hauts postes à responsabilités (ce qui les obligera) à s’exiler hors du département”. Quant au bouillonnant Sgpen-CGTR (syndicat des agents administratifs et techniques), il accusait dès jeudi : “C’est une véritable insulte faite aux Réunionnais. Les pouvoirs publics considèrent-ils les Réunionnais comme juste bons à occuper des emplois dits subalternes ou d’exécution ? (...) Le Sgpen-CGTR exige l’annulation de cette nomination pour le moins illégitime et que l’emploi de directeur du Crous soit attribué à un cadre local !”
V.H