En effet, la déclinaison des mauvais coups gouvernementaux prend dans une société minée comme la notre par le chômage et la précarité une résonance particulière.
Dans notre académie, le contentieux revendicatif est lourd :
-Suppression de postes d’enseignants à la rentrée prochaine alors qu’on bâtit de nouveaux établissements
-Suppression fin juin de 200 emplois dans la filière administrative et vie scolaire
- Insuffisance dramatique de personnels TOS
-Précarité renforcée et horizon professionnel sabordé pour nos collègues contractuels et précaires
Les raisons pour nous mobiliser sont nombreuses.
Parce que rien ne sera arraché sans lutte, parce que les seuls combats perdus sont ceux qu’on ne mène pas, le SGPEN CGTR appelle résolument les personnels à l’action et soutient toutes les initiatives de nature à renforcer durablement la mobilisation ( ex : opération la nuit des écoles « 1 000 écoles un peu partout en France servent de dortoir la nuit du 13 juin pour éviter un réveil douloureux à la rentrée prochaine! » )
Le 17 juin s’inscrit dans une dynamique de résistance face à la régression sociale organisée et le démantèlement des services publics .Cette journée d’action peut et doit compter !
Ce n’est pas une quelconque trêve du mouvement qui est d’actualité : c’est son renforcement et son inscription dans la durée.
Tous et toutes en grève le 17 juin
A st Denis, le mardi 10 juin 2008
Le secrétaire général du SGPEN-CGTR
Patrick Corre