Une réunion de travail au sujet de la réforme de l'ITR (indemnité temporaire de retraite) a été organisée jeudi 20 novembre, à Paris, sous l'insistance des syndicats de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie. Auparavant, toutefois, Yves Jégo a reçu les députés Bruno Sandras (Tahiti) et Gael Yano (Nouvelle-Calédonie), ainsi que le président Gaston Tong Sang. Avant l'entrée des syndicalistes, Yves Jégo faisait part aux médias de certaines propositions d'avancées dans l'amélioration du dispositif pour le Pacifique.
Ainsi ont été proposées six modifications qui pourraient intervenir dans la rédaction des décrets d'application de la loi votée par le Parlement et par le Sénat. Les fonctionnaires du Pacifique "qui prendront leur retraite en 2009 et 2010 auront une ITR plafonnée à 14 000 euros (env. 1,68 million Fcfp), et ensuite ce sera 12 000 euros (env.1,440 million Fcfp) pour les deux années suivantes, puis 10 000 euros (env. 1,2 million Fcfp) pour les deux années d'après. Au-delà, elle sera plafonnée à 8 000 euros (env. 960 000 Fcfp) ". Cette proposition permet ainsi de remédier à un "décrochage financier trop important" dans la réforme initiale.
Les absences des fonctionnaires de leur territoire pour une durée inférieure à soixante jours par an, au lieu des quarante prévus, n'entraîneront plus la suspension du versement de l'ITR. Il en est de même pour les absences pour raison médicale impérative telles les évacuations sanitaires ou cas de force majeure. Dans ces scénarios précis, aucune suspension du versement de cette indemnité ne sera donc effectuée.
"Pour le cas des enseignants du premier degré de Polynésie, ils pourront poursuivre la fin de l'année scolaire et bénéficier des dispositifs de l'ITR", a précisé Yves Jégo. En effet, un moratoire de six mois devrait être apporté car, toujours selon le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, "leur dire que la barre limite, c'est le 1er janvier 2009, ce serait les piéger".
Quant à la mise en place du régime de retraite complémentaire, un groupe de travail sur le sujet sera constitué, auquel seront associés les syndicats représentés dans les territoires d'Outre-mer. Dans un mois, un comité se réunira afin d'aborder les questions relatives à la fonction publique dans les collectivités du Pacifique.
Les syndicalistes restés en Polynésie française ont reçu ces propositions en milieu de journée. Après les avoir diffusées auprès des grévistes, ceux-ci se sont retirés afin de les étudier. Ils pourraient faire des contre-propositions. Le secrétaire général du STIP, Marc Ploton, a d'ores et déjà annoncé qu'ils n'accepteraient pas n'importe quoi et que "tant que le protocole d'accord n'aura pas été signé, la grève continuera".
Politique : 20/11/2008 à 15:45
Ainsi ont été proposées six modifications qui pourraient intervenir dans la rédaction des décrets d'application de la loi votée par le Parlement et par le Sénat. Les fonctionnaires du Pacifique "qui prendront leur retraite en 2009 et 2010 auront une ITR plafonnée à 14 000 euros (env. 1,68 million Fcfp), et ensuite ce sera 12 000 euros (env.1,440 million Fcfp) pour les deux années suivantes, puis 10 000 euros (env. 1,2 million Fcfp) pour les deux années d'après. Au-delà, elle sera plafonnée à 8 000 euros (env. 960 000 Fcfp) ". Cette proposition permet ainsi de remédier à un "décrochage financier trop important" dans la réforme initiale.
Les absences des fonctionnaires de leur territoire pour une durée inférieure à soixante jours par an, au lieu des quarante prévus, n'entraîneront plus la suspension du versement de l'ITR. Il en est de même pour les absences pour raison médicale impérative telles les évacuations sanitaires ou cas de force majeure. Dans ces scénarios précis, aucune suspension du versement de cette indemnité ne sera donc effectuée.
"Pour le cas des enseignants du premier degré de Polynésie, ils pourront poursuivre la fin de l'année scolaire et bénéficier des dispositifs de l'ITR", a précisé Yves Jégo. En effet, un moratoire de six mois devrait être apporté car, toujours selon le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, "leur dire que la barre limite, c'est le 1er janvier 2009, ce serait les piéger".
Quant à la mise en place du régime de retraite complémentaire, un groupe de travail sur le sujet sera constitué, auquel seront associés les syndicats représentés dans les territoires d'Outre-mer. Dans un mois, un comité se réunira afin d'aborder les questions relatives à la fonction publique dans les collectivités du Pacifique.
Les syndicalistes restés en Polynésie française ont reçu ces propositions en milieu de journée. Après les avoir diffusées auprès des grévistes, ceux-ci se sont retirés afin de les étudier. Ils pourraient faire des contre-propositions. Le secrétaire général du STIP, Marc Ploton, a d'ores et déjà annoncé qu'ils n'accepteraient pas n'importe quoi et que "tant que le protocole d'accord n'aura pas été signé, la grève continuera".
Politique : 20/11/2008 à 15:45