
Monsieur le recteur,
Nous souhaitons que l’audience que nous sollicitons puisse se faire sous l’autorité et sous l’arbitrage de Monsieur le Préfet de la Réunion qui à en charge de veiller à la bonne application des lois républicaines
Votre obstination à ne pas suivre les recommandations ministérielles et à ne pas appliquer les jurisprudences du conseil d’Etat favorables au respect des droits des salariés précaires nous conduit inévitablement à formuler une telle demande
Le sort de familles entières dans une société déjà fortement minée par le chômage et par une grande précarité requiert que toutes les voies possibles de résolution du conflit en cours soient empruntées
Les salaries précaires vacataires permanents de l’éducation nationale sont dans l’urgence sociale. Si aucune mesure légale de requalification pourtant demandée par le ministère et rendue obligatoire par la haute juridiction n’intervient d’ici à la fin de l’année, nos collègues resteront sur le bord du chemin et cela nous ne pouvons l’accepter
En ayant recours de façon permanente aux vacations ( certains ont cumule plus de 10 ans de vacations ) , vous avez fait de nos collègues de véritables sdf du droit du travail ( pas de droits à la retraite, aux congés payes ect…)
Vous portez l’entière responsabilité d’avoir fait perdurer une situation profondément injuste et illégale, voire dégradante pour la dignité humaine et l’homme réunionnais ( on requalifie en métropole , on licencie à la réunion)
Les agents que vous vous apprêter à licencier au lieu de les requalifier sont pour l’essentiel des femmes qui s’efforcent avec leur maigre rémunération à l’heure de survivre et de faire vivre leurs foyers dans une ile ou les prix sont sans commune mesure avec ceux pratiqués en métropole .
Nos collègues ont été flouées de prés de 500 euros par mois ( différentiel de traitement entre vacataire et contractuel ..) et ce pendant de longues années . Ceci est d'autant plus inacceptable que le coût de la vie à la Réunion est 53 % plus élevé qu'en Métropole.
Afin de résoudre ce conflit qui n’a que trop durer , nous vous demandons de bien vouloir prendre les dispositions utiles pour l’organisation d’une telle rencontre tripartite à la préfecture
Veuillez agréer, monsieur le recteur, l’expression de salutations distinguées
P/la CGTR EDUC ‘ACTION
Patrick CORRE
Nous souhaitons que l’audience que nous sollicitons puisse se faire sous l’autorité et sous l’arbitrage de Monsieur le Préfet de la Réunion qui à en charge de veiller à la bonne application des lois républicaines
Votre obstination à ne pas suivre les recommandations ministérielles et à ne pas appliquer les jurisprudences du conseil d’Etat favorables au respect des droits des salariés précaires nous conduit inévitablement à formuler une telle demande
Le sort de familles entières dans une société déjà fortement minée par le chômage et par une grande précarité requiert que toutes les voies possibles de résolution du conflit en cours soient empruntées
Les salaries précaires vacataires permanents de l’éducation nationale sont dans l’urgence sociale. Si aucune mesure légale de requalification pourtant demandée par le ministère et rendue obligatoire par la haute juridiction n’intervient d’ici à la fin de l’année, nos collègues resteront sur le bord du chemin et cela nous ne pouvons l’accepter
En ayant recours de façon permanente aux vacations ( certains ont cumule plus de 10 ans de vacations ) , vous avez fait de nos collègues de véritables sdf du droit du travail ( pas de droits à la retraite, aux congés payes ect…)
Vous portez l’entière responsabilité d’avoir fait perdurer une situation profondément injuste et illégale, voire dégradante pour la dignité humaine et l’homme réunionnais ( on requalifie en métropole , on licencie à la réunion)
Les agents que vous vous apprêter à licencier au lieu de les requalifier sont pour l’essentiel des femmes qui s’efforcent avec leur maigre rémunération à l’heure de survivre et de faire vivre leurs foyers dans une ile ou les prix sont sans commune mesure avec ceux pratiqués en métropole .
Nos collègues ont été flouées de prés de 500 euros par mois ( différentiel de traitement entre vacataire et contractuel ..) et ce pendant de longues années . Ceci est d'autant plus inacceptable que le coût de la vie à la Réunion est 53 % plus élevé qu'en Métropole.
Afin de résoudre ce conflit qui n’a que trop durer , nous vous demandons de bien vouloir prendre les dispositions utiles pour l’organisation d’une telle rencontre tripartite à la préfecture
Veuillez agréer, monsieur le recteur, l’expression de salutations distinguées
P/la CGTR EDUC ‘ACTION
Patrick CORRE