
"Selon les échos de sources officieuses, mais sûrs, le dispositif réglementaire de l'avancement de grade du personnel de lycée de la Région n'a pas été respecté", assure Patrick Corré, secrétaire général de la CGTR Educ'action, qui dénonce "un parfum de clientélisme".
Pourtant, c'est bien la Région qui a défini les critères de promotion, à savoir l'ancienneté et la valeur professionnelle, pour les candidats qui ont présenté leur candidature à la CAP (Commission administrative paritaire) qui s'est tenue récemment pour le tableau d'avancement du personnel de Région qui travaille dans les lycées. Mais "les bons dossiers ne sont pas choisis et il s'en suit des préjudices moraux", regrette Léonus Robur, secrétaire général adjoint, filière ouvrière, à la Région. "Des collègues moins anciens et dont le travail est moins bien apprécié sont susceptibles d'être inscrits au tableau d'avancement alors que ceux dont le travail est mieux apprécié et qui sont moins anciens sont susceptibles de voir leur candidature ne pas être examinée", ajoute-t-il.
"Mais la messe n'est pas dite", assure Patrick Corré, qui veut interpeller le président de Région, Didier Robert, avant que le tableaux d'avancement ne soit dressé. "Le CAP n'a qu'un avis consultatif", rappelle le syndicaliste. Il suggère à la collectivité de prendre exemple sur la Région Bretagne et de publier la liste des agents promouvables dans les lycées, les candidatures qui seront examinées par la CAP et la liste des candidats que la CAP décidera de ne pas présenter à la Région, "dans un souci de transparence et d'égalité de traitement".
La CGTR invite les personnels à faire valoir leurs droits. "Le personnel promouvable peut demander la communication de l'extrait de délibération du procès verbal de la CAP", assure Patrick Corré. Le syndicat ne manque pas de rappeler la jurisprudence qui s'applique par analogie de l'arrêt du Conseil d'Etat (7 janvier 1955, Weisgerber), et qui stipule que la commission administrative paritaire, au moment de l'établissement du tableau d'avancement, a l'obligation de procéder à un examen de la valeur professionnelle de chaque candidat.
Pourtant, c'est bien la Région qui a défini les critères de promotion, à savoir l'ancienneté et la valeur professionnelle, pour les candidats qui ont présenté leur candidature à la CAP (Commission administrative paritaire) qui s'est tenue récemment pour le tableau d'avancement du personnel de Région qui travaille dans les lycées. Mais "les bons dossiers ne sont pas choisis et il s'en suit des préjudices moraux", regrette Léonus Robur, secrétaire général adjoint, filière ouvrière, à la Région. "Des collègues moins anciens et dont le travail est moins bien apprécié sont susceptibles d'être inscrits au tableau d'avancement alors que ceux dont le travail est mieux apprécié et qui sont moins anciens sont susceptibles de voir leur candidature ne pas être examinée", ajoute-t-il.
"Mais la messe n'est pas dite", assure Patrick Corré, qui veut interpeller le président de Région, Didier Robert, avant que le tableaux d'avancement ne soit dressé. "Le CAP n'a qu'un avis consultatif", rappelle le syndicaliste. Il suggère à la collectivité de prendre exemple sur la Région Bretagne et de publier la liste des agents promouvables dans les lycées, les candidatures qui seront examinées par la CAP et la liste des candidats que la CAP décidera de ne pas présenter à la Région, "dans un souci de transparence et d'égalité de traitement".
La CGTR invite les personnels à faire valoir leurs droits. "Le personnel promouvable peut demander la communication de l'extrait de délibération du procès verbal de la CAP", assure Patrick Corré. Le syndicat ne manque pas de rappeler la jurisprudence qui s'applique par analogie de l'arrêt du Conseil d'Etat (7 janvier 1955, Weisgerber), et qui stipule que la commission administrative paritaire, au moment de l'établissement du tableau d'avancement, a l'obligation de procéder à un examen de la valeur professionnelle de chaque candidat.