« Comment zot i peut partir en métropole sans koze avec nous ? A aucun moment la consulte à nous ! » (« Comment peuvent-ils partir en métropole sans nous parler ? A aucun moment ils nous ont consulté ! »), a déclaré dans la matinée Jean-Hugues Ratenon, membre du Cospar, collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de la Réunion contre la vie chère.
Le président de l’association Agir pour nout tout a souhaité dénoncer, au nom du collectif, l’absence mais surtout les propos tenus récemment dans la presse par Eric Magamootoo. Le Cospar a notamment regretté que cette rencontre prévue à Paris avec le chef de l’Etat et ses ministres en présence du président de la CCIR et celle des parlementaires, alors même que ces derniers n’ont consulté ni le collectif, ni la population.
Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer en a lui aussi pris pour son grade. « Yves Jégo est venu plusieurs fois à la Réunion et pas une seule fois, il n’a rencontré les représentants des salariés » a dénoncé Armand Hoareau, secrétaire général de l’Unsa avant d’y ajouter : « nous sommes confrontés à de l’esclavage moderne dans beaucoup d’entreprises à la Réunion. »
Et Jean Pierre Rivière d’enchaîner avec ces propos volontairement prononcés en créole. « Ici les patrons i di a ou ferme out gueule parce que si ou lé pas content néna d’autres qui attendent » (ici les patrons te disent de la fermer, car si tu n’es pas content il y en a d’autres qui attendent).
Jean-Claude Técher de Assez chômage est le seul à avoir haussé un peu le ton dans la salle de réunion de la CCIR : « Les patrons veulent des salariés compétents, formés mais ils les paient avec des boîtes de sardines. »
Quelques minutes plus tôt, les membres du Cospar étaient entrés dans la chambre en criant à haute voix : « Augmenter les salaires ! 200€ pour tous ! ». Ils avaient été reçus et écoutés par Jean-Paul Noël, directeur par intérim de la CCIR, et Mohammad Mogalia, élu de la chambre. Ces derniers leur ont proposé une rencontre avec le président le vendredi 20 février 2009 à 14h30.
Depuis Paris, Eric Magamootoo a fait déclaré par communiqué : « soyez assurés que je suis conscient de la détresse de la population réunionnaise et solidaire de la situation sociale qui touche les familles. Soyez également assurés que lorsque je travaille avec les entreprises, je travaille pour l’emploi et donc pour le social. Il ne peut y avoir de développement économique sans développement social et culturel. » Disant s'être fait « l’avocat de cette position » lors de son déplacement en métropole, il a confirmé la tenue d'un rendez-vous le 20 février.
Le président de l’association Agir pour nout tout a souhaité dénoncer, au nom du collectif, l’absence mais surtout les propos tenus récemment dans la presse par Eric Magamootoo. Le Cospar a notamment regretté que cette rencontre prévue à Paris avec le chef de l’Etat et ses ministres en présence du président de la CCIR et celle des parlementaires, alors même que ces derniers n’ont consulté ni le collectif, ni la population.
Le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer en a lui aussi pris pour son grade. « Yves Jégo est venu plusieurs fois à la Réunion et pas une seule fois, il n’a rencontré les représentants des salariés » a dénoncé Armand Hoareau, secrétaire général de l’Unsa avant d’y ajouter : « nous sommes confrontés à de l’esclavage moderne dans beaucoup d’entreprises à la Réunion. »
Et Jean Pierre Rivière d’enchaîner avec ces propos volontairement prononcés en créole. « Ici les patrons i di a ou ferme out gueule parce que si ou lé pas content néna d’autres qui attendent » (ici les patrons te disent de la fermer, car si tu n’es pas content il y en a d’autres qui attendent).
Jean-Claude Técher de Assez chômage est le seul à avoir haussé un peu le ton dans la salle de réunion de la CCIR : « Les patrons veulent des salariés compétents, formés mais ils les paient avec des boîtes de sardines. »
Quelques minutes plus tôt, les membres du Cospar étaient entrés dans la chambre en criant à haute voix : « Augmenter les salaires ! 200€ pour tous ! ». Ils avaient été reçus et écoutés par Jean-Paul Noël, directeur par intérim de la CCIR, et Mohammad Mogalia, élu de la chambre. Ces derniers leur ont proposé une rencontre avec le président le vendredi 20 février 2009 à 14h30.
Depuis Paris, Eric Magamootoo a fait déclaré par communiqué : « soyez assurés que je suis conscient de la détresse de la population réunionnaise et solidaire de la situation sociale qui touche les familles. Soyez également assurés que lorsque je travaille avec les entreprises, je travaille pour l’emploi et donc pour le social. Il ne peut y avoir de développement économique sans développement social et culturel. » Disant s'être fait « l’avocat de cette position » lors de son déplacement en métropole, il a confirmé la tenue d'un rendez-vous le 20 février.