Depuis la rentrée, les mobilisations visant à dénoncer le manque de personnel dans les établissements scolaires ne cessent de s’enchaîner.
Hier, ce sont les techniciens et ouvriers de services (TOS) du collège Leconte de Lisle à Saint-Louis qui ont amorcé un mouvement. Prévue pour ne pas dépasser 2h, la mobilisation a finalement duré toute la journée. “Il faut savoir qu’un TOS perd de son salaire pour chaque heure de grève”, précise Patrick Corre, le délégué de la CGTR Educ’Action. “Si les agents ont choisi malgré tout d’étendre la durée de leur grève c’était bien pour montrer leur détermination et faire comprendre l’urgence de la situation.”
L’urgence, selon les grévistes, se résume en quelques chiffres. “Les dernières statistiques révèlent que l’on compte 1 poste TOS pour 50 élèves en métropole, contre 1 pour 75 à la Réunion. Au collège Leconte de Lisle, ce ratio tombe à 1 pour 115”, déplore Patrick Corre. Les agents techniques du collège demandent donc au Conseil Général de créer au moins 3 postes supplémentaires, dont un poste d’accueil. Ils réclament aussi de la part du rectorat le déploiement de surveillants supplémentaires.
“Le déficit de surveillants impacte directement la sécurité des élèves dans la cité scolaire de Roche Maigre, régulièrement soumise à des cas de violence”, souligne le délégué de la CGRT-Educ’Action. Dans la matinée d’hier, les TOS du collège Leconte-de-Lisle ont cadenassé les chaînes de l’établissement afin de faire entendre leur message. Ils se sont ensuite rendus auprès de Claude Hoareau, le maire de Saint-Louis pour lui demander d’intercéder en leur faveur auprès du département.
Les grévistes ont fait savoir que leur mouvement se poursuivra aujourd’hui. Quant aux travaux de nettoyage et d’entretien du collège, ils ne seront pas assurés pendant la durée de la grève. Un entretien entre le personnel gréviste et le vice-président chargé des ressources humaines est prévu cet après-midi
Hier, ce sont les techniciens et ouvriers de services (TOS) du collège Leconte de Lisle à Saint-Louis qui ont amorcé un mouvement. Prévue pour ne pas dépasser 2h, la mobilisation a finalement duré toute la journée. “Il faut savoir qu’un TOS perd de son salaire pour chaque heure de grève”, précise Patrick Corre, le délégué de la CGTR Educ’Action. “Si les agents ont choisi malgré tout d’étendre la durée de leur grève c’était bien pour montrer leur détermination et faire comprendre l’urgence de la situation.”
L’urgence, selon les grévistes, se résume en quelques chiffres. “Les dernières statistiques révèlent que l’on compte 1 poste TOS pour 50 élèves en métropole, contre 1 pour 75 à la Réunion. Au collège Leconte de Lisle, ce ratio tombe à 1 pour 115”, déplore Patrick Corre. Les agents techniques du collège demandent donc au Conseil Général de créer au moins 3 postes supplémentaires, dont un poste d’accueil. Ils réclament aussi de la part du rectorat le déploiement de surveillants supplémentaires.
“Le déficit de surveillants impacte directement la sécurité des élèves dans la cité scolaire de Roche Maigre, régulièrement soumise à des cas de violence”, souligne le délégué de la CGRT-Educ’Action. Dans la matinée d’hier, les TOS du collège Leconte-de-Lisle ont cadenassé les chaînes de l’établissement afin de faire entendre leur message. Ils se sont ensuite rendus auprès de Claude Hoareau, le maire de Saint-Louis pour lui demander d’intercéder en leur faveur auprès du département.
Les grévistes ont fait savoir que leur mouvement se poursuivra aujourd’hui. Quant aux travaux de nettoyage et d’entretien du collège, ils ne seront pas assurés pendant la durée de la grève. Un entretien entre le personnel gréviste et le vice-président chargé des ressources humaines est prévu cet après-midi