
Vous qualifiez notre organisation syndicale de "minoritaire". Qu'entendez-vous par cet adjectif ? Avec plus de 40% des voix aux élections paritaires dans les 3 corps des personnels administratifs (1ère organisation chez les adjoints administratifs et chez les contractuels), le SGPEN-CGTR, à défaut d'être majoritaire, constitue une organisation représentative au même titre que les vôtres.
Croyez-vous sincèrement que nous "amalgamons personnes physiques et personnes morales" ? Je ne m'étendrais pas sur la difficulté des concours administratifs dont les ratios sont sans commune mesure avec le concours des personnels de direction. Les épreuves juridiques y sont prépondérantes.
Les personnels administratifs sont, au même titre que les personnels de direction, confrontés au quotidien à l'application de la règlementation. Souvent issus d'un cursus juridique, je peux vous assurer que nous faisons pleinement la distinction entre les diverses catégories de personnalité.
Comment pouvez-vous imaginer des gestionnaires et des agents comptables désireux de "frapper à la caisse des EPLE" ? Notre discours est simple : les services académiques sont coupables ! Par laxisme, se laissant porter par les réformes et les dispositifs, ou agissant dans l'urgence, ils n'ont pas rempli leur rôle aux côtés des chefs d'établissement.
Cependant, vous êtes responsables ! Le SGPEN-CGTR n'y est pour rien et continuera à commenter les décisions de justice. Recommanderiez-vous à l'ensemble des organisations syndicales, des associations et des organes de presse de ne plus commenter les décisions de justice ?
Je lis dans votre communiqué :"on frappe à la caisse". Mais qui ? Les emplois précaires évidemment ! Si je vous comprends bien, parce que cette action met en danger le budget des EPLE, nos collègues n'auraient pas du être si méchants ?
Transposée dans le secteur privé, cette situation signifie qu'un salarié abusé ne doit pas saisir le juge des prudhommes au risque de couler son entreprise ! Et pourquoi ne pas supprimer la justice dont abusent ces odieuses victimes ?
Votre communiqué, accusant notre organisation syndicale de défendre ses adhérents, n'a pas d'autre but que de faire diversion. Personne n'est dupe ! Mais cela ne vous dispensera pas de faire une analyse rétrospective de la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Je reste persuadé que le rôle des personnels de direction ne s'arrête pas à celui de simple exécutant de la bonne parole ministérielle et rectorale. Une remise en cause, j'en suis certain, vous évitera des situations extrêmement désagréables comme celle que vous rencontrez aujourd'hui et pour laquelle, je vous le rappelle, le SGPEN-CGTR n'est nullement responsable.
Saint-Denis, le 17 septembre 2009
David Dell'Aquila
SGPEN-CGTR
Secrétaire général adjoint
Croyez-vous sincèrement que nous "amalgamons personnes physiques et personnes morales" ? Je ne m'étendrais pas sur la difficulté des concours administratifs dont les ratios sont sans commune mesure avec le concours des personnels de direction. Les épreuves juridiques y sont prépondérantes.
Les personnels administratifs sont, au même titre que les personnels de direction, confrontés au quotidien à l'application de la règlementation. Souvent issus d'un cursus juridique, je peux vous assurer que nous faisons pleinement la distinction entre les diverses catégories de personnalité.
Comment pouvez-vous imaginer des gestionnaires et des agents comptables désireux de "frapper à la caisse des EPLE" ? Notre discours est simple : les services académiques sont coupables ! Par laxisme, se laissant porter par les réformes et les dispositifs, ou agissant dans l'urgence, ils n'ont pas rempli leur rôle aux côtés des chefs d'établissement.
Cependant, vous êtes responsables ! Le SGPEN-CGTR n'y est pour rien et continuera à commenter les décisions de justice. Recommanderiez-vous à l'ensemble des organisations syndicales, des associations et des organes de presse de ne plus commenter les décisions de justice ?
Je lis dans votre communiqué :"on frappe à la caisse". Mais qui ? Les emplois précaires évidemment ! Si je vous comprends bien, parce que cette action met en danger le budget des EPLE, nos collègues n'auraient pas du être si méchants ?
Transposée dans le secteur privé, cette situation signifie qu'un salarié abusé ne doit pas saisir le juge des prudhommes au risque de couler son entreprise ! Et pourquoi ne pas supprimer la justice dont abusent ces odieuses victimes ?
Votre communiqué, accusant notre organisation syndicale de défendre ses adhérents, n'a pas d'autre but que de faire diversion. Personne n'est dupe ! Mais cela ne vous dispensera pas de faire une analyse rétrospective de la situation dans laquelle vous vous trouvez.
Je reste persuadé que le rôle des personnels de direction ne s'arrête pas à celui de simple exécutant de la bonne parole ministérielle et rectorale. Une remise en cause, j'en suis certain, vous évitera des situations extrêmement désagréables comme celle que vous rencontrez aujourd'hui et pour laquelle, je vous le rappelle, le SGPEN-CGTR n'est nullement responsable.
Saint-Denis, le 17 septembre 2009
David Dell'Aquila
SGPEN-CGTR
Secrétaire général adjoint