
Signe d’une frilosité ambiante face à la contestation qui ne s’essouffle pas et qui n’en finit pas de monter avec l’entrée des parents d’élèves dans la mobilisation, le recteur et le maire se renvoie la patate chaude « ce n’est pas moi, c’est l’autre »
Ainsi, après que le recteur ait précisé que c’est au maire que revient le soin de se livrer à l’expérimentation et d’en apprécier l’opportunité, le maire en réponse affirme qu’il s’agit d’une commande rectorale et qu’il souhaite « que seules les écoles volontaires puissent prendre part à cette expérimentation ».
Comme les écoles volontaires ne se bousculent pas au portillon tant le rejet de cette expérimentation ( source de désordre et désorganisation globale ) est grand , la sagesse commanderait que l’autorité compétente renonce à sa politique de passage au forceps en écoutant personnels et parents d’élèves.
La CGTR EDUC’ACTION demande que la maire de St Denis ne se dérobe pas de ses responsabilités. Il peut renoncer à cette expérimentation. Il en a le pouvoir car cela relève de ses prérogatives
Quant au recteur , il pourrait s’abstenir de mettre la pression pour satisfaire à ce qui s’apparente de plus en plus en une commande politique qui n’a rien à voir avec l’intérêt des enfants , l’objectif étant que la plus grosse ville d’outre mer « morde » sur 2013 même si c’est au prix d’un « découpage » du territoire communal
A St Denis, le jeudi 4 avril 2013
LA CGTR EDUC’ACTION