Communiqué de presse
Le SGPEN-CGTR et L’Unatos FSU constatent qu’au lieu et place du nécessaire dialogue avec les personnels, le Préfet sur recommandation de l’inspecteur d’académie a fait charger les personnels précaires en prenant le soin particulier de réserver un traitement de choc aux secrétaires et responsables de nos deux organisations syndicales dans le but évident de briser toute forme de contestation à l’avenir.
Que le Préfet et l’I.A sachent que la logique répressive, celle du bâton et de la violence policière n’entamera pas notre détermination, bien au contraire.
Nous allons dans « les heures ou les jours qui viennent » donner de nouveau un aperçu à l’Etat de notre capacité à refuser l’inacceptable : à savoir la mise à mort programmée de nos collègues précaires par l’état employeur.
Par ailleurs , tout un faisceau d’indices convergents et des éléments pour le moins troublants nous laissent à penser que des écoutes téléphoniques intéressant nos responsables syndicaux ont été diligentées par les pouvoirs publics.
Afin de lever toute équivoque et clarifier une situation qui pourrait devenir délétère, les organisations syndicales SGPEN-CGTR et Unatos FSU demandent à monsieur le Préfet , de nous apporter la garantie de l’absence d’écoutes téléphoniques .
A défaut, nous tirerons bien évidemment toutes les conséquences d’un tel silence préfectoral.
Face au sort que l’Etat entend réserver aux fils et filles de notre pays, nous appelons chaque Réunionnaise et chaque Réunionnais à faire corps avec les plus démunis et les plus exposés socialement, par devoir élémentaire de solidarité bien sur mais aussi parce que nos enfants seront demain les premières victimes des 700 suppressions d’emplois annoncées dans les collèges et lycées.
A ST denis, le mardi 06 décembre 2005 à 11h00
le Secretaire général du SGPEN-CGTR Le Secretaire académique de l'Unatos FSU
patrick Corre christian Picard