En raison des actions conduites sur le réseau routier, nos établissements scolaires sont actuellement très fortement perturbés.
Ainsi, les lycéens des communes de l’entre deux, avirons et de st joseph n’ont pu, faute de transports scolaires, regagné vendredi 7 novembre 2008 leur établissement dans les communes de st louis, Tampon St pierre et ST Leu
Le rectorat a recensé hier une vingtaine d’établissements perturbés et entre 20 à 50% d’élèves absents.
Naturellement, cela n’est pas sans incidences sur la scolarité.
Dans tous les cas, cela pose un sérieux problème de rupture d’égalité entre élèves pouvant suivre pour le moment leur scolarité et ceux qui se trouvent, bien malgré eux, dans l’impossibilité matérielle d’assister aux cours.
Au regard de l’évolution du conflit actuel et de l’absence de sortie de crise immédiate, il est clair que nous nous dirigeons vers des dysfonctionnements majeurs qui vont aggravés cet état de fait.
Gouverner c’est prévoir et le lundi 10 novembre s’annonce déjà, sauf dénouement heureux de dernière minute, comme un lundi particulièrement noir.
En conséquence, afin de ne pas ajouter des dysfonctionnements aux dysfonctionnements actuels et d’assurer une égalité de traitement entre élèves, le SGPEN CGTR demande instamment au rectorat d’annoncer la fermeture des établissements scolaires à minima pour le lundi 10 novembre (le 11 est un jour férié) et d’activer une cellule de crise pour décider ou non d’une éventuelle reconduction de cette fermeture pour les jours suivants.
Si les perturbations sur le réseau routier venaient à durer, il serait souhaitable que le rectorat ouvre une concertation avec les partenaires sociaux , les représentants des parents d’élèves et élèves et les acteurs institutionnels intéressés afin de trouver les réponses à mettre en œuvre pour assurer au mieux la continuité de service avec le souci de concilier exigence de service public et intérêts des élèves , des personnels et de toute la communauté éducative
A St Denis, le samedi 8 novembre 2008
Le secrétaire général du SGPEN-CGTR
Patrick corre