Une pluie de milliards d’euros s’est abattue sur la France ces derniers jours : 40 milliards sont
ajoutés au budget 2008 pour soutenir les banques, c’est l’équivalent du déficit budgétaire. 360 milliards vont aller dans une caisse d’assurance du secteur bancaire (gérée par les banques elles-mêmes !) :c’est presque la totalité du budget de l’Etat. Enfin, les pays de Communauté européenne vont consacrer2 000 milliards d’euros au soutien de la finance, une somme supérieure au PIB de la France !
Ces milliards sont-ils destinés à construire à nouveaudes hôpitaux, des écoles et des universités, à ré-ouvrir des maternités et des bureaux de postes, à embaucher des professeurs ?
Non ! Ils sont consacrés à racheter les créances douteuses qui ont permis à la haute finance de se gaver depuis vingt ans. Que font les banques de ces gigantesques aides ?
Nous autres fonctionnaires sommes contrôlés au premier euro (et il est juste que nous rendions des comptes à la nation, c’est la nature des indicateurs LOLF qui est critiquable) : mais les banques et la finance jouissent d’une totale immunité et n’ont pour l’instant aucun compte à rendre.
Ainsi, le gouvernement français a donné 3 milliards d’euros pour sauver Dexia (soit le coût de 140 000 fonctionnaires pour un an) : que sont-ils devenus ? De nouveau, Dexia est au bord de la faillite et tend la main vers les Etats belges et français ! C’est verser de l’eau sur du sable.
La seule retombée positive de ces milliards qui volent au-dessus de nos têtes vers les banques sera-t-ellequ’enfin le fonctionnaire cessera d’être ce maudit animal, ce pelé, ce galeux d’où vient tout le mal ? Xavier Darcos reviendra-t-il sur ses paroles du 13 avril 2008 : « il ne faut pas continuer à développer l’emploi public. Je mets aussi dans le cartable des élèves la dette ». Le cartable risque d’être très lourd, le déficit est aujourd’hui doublé grâce à un simple claquement de doigt des banquiers.
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Lire l'intégralité du texte de nos camarades cgt du MEN/MENSR en téléchargeant le document ci dessous
ajoutés au budget 2008 pour soutenir les banques, c’est l’équivalent du déficit budgétaire. 360 milliards vont aller dans une caisse d’assurance du secteur bancaire (gérée par les banques elles-mêmes !) :c’est presque la totalité du budget de l’Etat. Enfin, les pays de Communauté européenne vont consacrer2 000 milliards d’euros au soutien de la finance, une somme supérieure au PIB de la France !
Ces milliards sont-ils destinés à construire à nouveaudes hôpitaux, des écoles et des universités, à ré-ouvrir des maternités et des bureaux de postes, à embaucher des professeurs ?
Non ! Ils sont consacrés à racheter les créances douteuses qui ont permis à la haute finance de se gaver depuis vingt ans. Que font les banques de ces gigantesques aides ?
Nous autres fonctionnaires sommes contrôlés au premier euro (et il est juste que nous rendions des comptes à la nation, c’est la nature des indicateurs LOLF qui est critiquable) : mais les banques et la finance jouissent d’une totale immunité et n’ont pour l’instant aucun compte à rendre.
Ainsi, le gouvernement français a donné 3 milliards d’euros pour sauver Dexia (soit le coût de 140 000 fonctionnaires pour un an) : que sont-ils devenus ? De nouveau, Dexia est au bord de la faillite et tend la main vers les Etats belges et français ! C’est verser de l’eau sur du sable.
La seule retombée positive de ces milliards qui volent au-dessus de nos têtes vers les banques sera-t-ellequ’enfin le fonctionnaire cessera d’être ce maudit animal, ce pelé, ce galeux d’où vient tout le mal ? Xavier Darcos reviendra-t-il sur ses paroles du 13 avril 2008 : « il ne faut pas continuer à développer l’emploi public. Je mets aussi dans le cartable des élèves la dette ». Le cartable risque d’être très lourd, le déficit est aujourd’hui doublé grâce à un simple claquement de doigt des banquiers.
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