Une centaine de salariés de la Région manifestent depuis ce matin devant la pyramide inversée à l'appel de l'intersyndicale (SGPEN-CGTR, UNATOS-FSU, SDU-CLIAS-FSU, INTERCO-CFDT, SAFPTR). Les grévistes bloquent toutes les entrées et sorties de la pyramide inversée qui est donc pour le moment en état de siège. Ils précisent qu'ils ne libéreront le passage que lorsqu'ils auront pu entrer dans le hall et qu'une délégation sera reçue.
Les manifestants réclament une augmentation du régime indemnitaire à hauteur de 84 euros pour l'ensemble des salariés de la Région ( voir ici les revendications).
Après plus de 4h de blocage par les manifestants des entrées et des sorties de la Pyramide inversée, la Région a accepté de recevoir une délégation de 15 personnes de l'intersyndicale. La négociation est donc en cours.
Mardi 26 Janvier 2010 - 09:27
Benjamin Postaire et Karine Maillot
Les manifestants réclament une augmentation du régime indemnitaire à hauteur de 84 euros pour l'ensemble des salariés de la Région ( voir ici les revendications).
Après plus de 4h de blocage par les manifestants des entrées et des sorties de la Pyramide inversée, la Région a accepté de recevoir une délégation de 15 personnes de l'intersyndicale. La négociation est donc en cours.
Mardi 26 Janvier 2010 - 09:27
Benjamin Postaire et Karine Maillot

QUOTIDIEN.RE : SOCIAL- Nouvelle journée de mobilisation à la Région
Peu avant 9 heures aujourd'hui, des agents grévistes de la Région ont interrompu la circulation dans la rue menant à la Pyramide inversée, au Moufia Sainte-Clotilde. Pour la deuxième fois en moins de trois mois, ils manifestent pour obtenir une revalorisation de leurs indemnités.
Après la manifestation du 18 novembre dernier, qualifiée "d'historique" par les syndicats puisque c'était le premier mouvement social depuis la mise en place de la majorité régionale, les agents de la Région manifestent une nouvelle fois ce matin. La date a été choisie en raison de la réunion de la commission permanente.
Des perturbations sont à attendre dans les lycées, notamment au niveau du service de restauration, puisque le gros des troupes du mouvement est constitué par des Tos (techniciens et ouvriers de services) des établissements du secondaire.
Depuis 8 heures, plusieurs dizaines de personnes sont regroupées devant la Pyramide inversée, à l'appel de l'intersyndicale qui regroupe toutes les organisations (Cgtr, Cfdt, Sgpen, Unatos-Fsu, Safpter), à l'exception de l'Unsa. Seul ce syndicat a en effet signé, en toute fin d'année 2009, un protocole d'accord de revalorisation du régime indemnitaire. Un accord jugé nul et non avenu par les autres syndicats.
Dans cet accord contesté, la Région a proposé des revalorisations allant de 18€ mensuels pour les Tos des lycées à 84€ pour les cadres de catégorie A. L'intersyndicale, elle, exige une augmentation générale de 84€ par mois pour toutes les catégories de fonctionnaires de la Région. Selon elle, il ne s'agirait que d'un début de rattrapage du retard accumulé par les agents de la Région, qui s'estiment bien moins payés que leurs homologues du conseil général intervenant dans les collèges.
"On demande le respect du droit, rien de plus, explique un délégué syndical du lycée de Bras-Fusil (Saint-Benoît). Ce n'est pas parce qu'on est une ancienne république bananière qu'il faut continuer avec les mêmes méthodes. On n'est plus comme nos parents qui subissaient sans rien dire. Quand les responsables de la Région sont concernés, ils connaissent bien le droit, "Respekt anou". Mais dès que cela concerne la classe ouvrière, ce n'est plus le même discours".
Selon Pascal Gonthier, de la Safptr, "si nos revendications restent les mêmes, 84€ mensuels pour tous, les méthodes vont changer. On fera le point de la mobilisation à la mi-journée, mais c'est clair qu'on va changer de stratégie".
Et le syndicaliste de confier que dès demain, une réunion aura lieu avec le syndicat lycéen Unel, qui devrait se rallier au mouvement. "On va élargir la plateforme aux lycéens et aux familles", assure Pascal Gonthier.
Après la manifestation du 18 novembre dernier, qualifiée "d'historique" par les syndicats puisque c'était le premier mouvement social depuis la mise en place de la majorité régionale, les agents de la Région manifestent une nouvelle fois ce matin. La date a été choisie en raison de la réunion de la commission permanente.
Des perturbations sont à attendre dans les lycées, notamment au niveau du service de restauration, puisque le gros des troupes du mouvement est constitué par des Tos (techniciens et ouvriers de services) des établissements du secondaire.
Depuis 8 heures, plusieurs dizaines de personnes sont regroupées devant la Pyramide inversée, à l'appel de l'intersyndicale qui regroupe toutes les organisations (Cgtr, Cfdt, Sgpen, Unatos-Fsu, Safpter), à l'exception de l'Unsa. Seul ce syndicat a en effet signé, en toute fin d'année 2009, un protocole d'accord de revalorisation du régime indemnitaire. Un accord jugé nul et non avenu par les autres syndicats.
Dans cet accord contesté, la Région a proposé des revalorisations allant de 18€ mensuels pour les Tos des lycées à 84€ pour les cadres de catégorie A. L'intersyndicale, elle, exige une augmentation générale de 84€ par mois pour toutes les catégories de fonctionnaires de la Région. Selon elle, il ne s'agirait que d'un début de rattrapage du retard accumulé par les agents de la Région, qui s'estiment bien moins payés que leurs homologues du conseil général intervenant dans les collèges.
"On demande le respect du droit, rien de plus, explique un délégué syndical du lycée de Bras-Fusil (Saint-Benoît). Ce n'est pas parce qu'on est une ancienne république bananière qu'il faut continuer avec les mêmes méthodes. On n'est plus comme nos parents qui subissaient sans rien dire. Quand les responsables de la Région sont concernés, ils connaissent bien le droit, "Respekt anou". Mais dès que cela concerne la classe ouvrière, ce n'est plus le même discours".
Selon Pascal Gonthier, de la Safptr, "si nos revendications restent les mêmes, 84€ mensuels pour tous, les méthodes vont changer. On fera le point de la mobilisation à la mi-journée, mais c'est clair qu'on va changer de stratégie".
Et le syndicaliste de confier que dès demain, une réunion aura lieu avec le syndicat lycéen Unel, qui devrait se rallier au mouvement. "On va élargir la plateforme aux lycéens et aux familles", assure Pascal Gonthier.
