
A Saint-Denis, près de 500 personnes étaient présentes devant la préfecture. Après un bref conciliabule entre les responsables syndicaux, la décision a été prise vers 10h30 de bloquer la route du Barachois. La circulation a été paralysée pendant plus d’une heure. Les manifestants ont été rejoints par environ 30 étudiants qui avaient organisé une opération escargot entre le campus du Moufia et la préfecture.
Vers 11 heures, le nombre de manifestants fondait comme neige. On en recensait moins de 300 et ce chiffre diminuait au fil des minutes. La décision a donc été prise par l’intersyndicale de marcher vers la route du littoral. Mais les manifestants ont dû se résoudre à s’arrêter sur le pont de la rivière Saint-Denis, bloqués par les forces de l’ordre. Malgré tout, la bonne ambiance régnait au sein du cortège.
Vers 11 heures 30, les syndicalistes ont appelé les personnes présentes à se rendre au siège du Medef pour montrer leur mécontentement. «C’est une réforme portée par le gouvernement mais dictée par le Medef», lance Ivan Hoareau. Environ 100 personnes ont donc pris la direction du siège du syndicat patronal pour manifester.
Une délégation de syndicalistes a été reçue par des représentants du Medef. «Nous leur avons expliqué notre opposition à cette réforme des retraites», explique le secrétaire général à la CGTR. Les manifestants se sont ensuite dispersés dans le calme. «Nous allons renouveler ces actions. Il s’agit d’une forte demande des manifestants. Nous attendons de voir les décisions prises par les syndicats nationaux et nous déciderons ensuite des actions à venir», termine Ivan Hoareau.
A Saint-Pierre, environ 300 personnes étaient présentes devant la sous-préfecture pour protester contre la réforme des retraites.
Mounice Najafaly pour www.ipreunion.com
Mardi 19 Octobre 2010
http://www.ipreunion.com/reportage.php?id_reportage=9767&id_rubrique=01
Vers 11 heures, le nombre de manifestants fondait comme neige. On en recensait moins de 300 et ce chiffre diminuait au fil des minutes. La décision a donc été prise par l’intersyndicale de marcher vers la route du littoral. Mais les manifestants ont dû se résoudre à s’arrêter sur le pont de la rivière Saint-Denis, bloqués par les forces de l’ordre. Malgré tout, la bonne ambiance régnait au sein du cortège.
Vers 11 heures 30, les syndicalistes ont appelé les personnes présentes à se rendre au siège du Medef pour montrer leur mécontentement. «C’est une réforme portée par le gouvernement mais dictée par le Medef», lance Ivan Hoareau. Environ 100 personnes ont donc pris la direction du siège du syndicat patronal pour manifester.
Une délégation de syndicalistes a été reçue par des représentants du Medef. «Nous leur avons expliqué notre opposition à cette réforme des retraites», explique le secrétaire général à la CGTR. Les manifestants se sont ensuite dispersés dans le calme. «Nous allons renouveler ces actions. Il s’agit d’une forte demande des manifestants. Nous attendons de voir les décisions prises par les syndicats nationaux et nous déciderons ensuite des actions à venir», termine Ivan Hoareau.
A Saint-Pierre, environ 300 personnes étaient présentes devant la sous-préfecture pour protester contre la réforme des retraites.
Mounice Najafaly pour www.ipreunion.com
Mardi 19 Octobre 2010
http://www.ipreunion.com/reportage.php?id_reportage=9767&id_rubrique=01
ZINFOS974.COM : Un sit-in en guise d'avertissement à Saint-Pierre
Une délégation composée d'une douzaine de représentants syndicaux a été reçue par le sous-préfet de Saint-Pierre, Jean-Luc Lhemanne. Des représentants syndicaux qui se sont dits déçus de la réponse du représentant de l'Etat face à leurs doléances. Résultat, une vingtaine de manifestants ont campé leur position dans les jardins de la sous-préfecture avant de revenir, vers midi, sur le parvis de l'hôtel de ville de Saint-Pierre.
Quelques 700 personnes se sont réunies en milieu de matinée pour faire part une nouvelle fois de leur opposition au projet des retraites. Rapidement organisés en un cortège, les manifestants se sont, sur initiative des syndicats, dirigés vers la sous-préfecture de Saint-Pierre pour une action symbolique. Résultat, une circulation perturbée sur les rues Marius et Ary Leblond et Archambaud accompagnée des échos en chorale de l'Internationale devant les locaux des services de l'Etat.
Pendant ce temps, une délégation d'une douzaine de syndicalistes a été accueillie par Jean-Luc Lhemanne. Un accueil juge "froid" de la part de Max Banon de la CGTR et des autres représentants syndicaliste à l'image de Patrick Corre de la CGTR visiblement soucieux de renforcer le mouvement localement comme cela est déjà le cas en certains points de l'hexagone. Après avoir évoqué le blocage des dockers et de la SRPP au Port, les leaders de ce nouveau mouvement ont évoqué le symbolisme de leur action. "Ce sit-in devant la sous-préfecture peut être considéré comme un avertissement à l'Etat" lançait devant le cortège Max Banon qui indiquait ne pas "s'attendre à des miracles" ce mardi. Retour donc à la case départ, sur le parvis de l'hôtel de ville de Saint-Pierre où de nouvelles actions pourraient bien être discutées en début d'après-midi.
A retrouver, les explications du leader de la CGTR dans le Sud, en vidéo.
Mardi 19 Octobre 2010 - 12:40
Ludovic Robert
Quelques 700 personnes se sont réunies en milieu de matinée pour faire part une nouvelle fois de leur opposition au projet des retraites. Rapidement organisés en un cortège, les manifestants se sont, sur initiative des syndicats, dirigés vers la sous-préfecture de Saint-Pierre pour une action symbolique. Résultat, une circulation perturbée sur les rues Marius et Ary Leblond et Archambaud accompagnée des échos en chorale de l'Internationale devant les locaux des services de l'Etat.
Pendant ce temps, une délégation d'une douzaine de syndicalistes a été accueillie par Jean-Luc Lhemanne. Un accueil juge "froid" de la part de Max Banon de la CGTR et des autres représentants syndicaliste à l'image de Patrick Corre de la CGTR visiblement soucieux de renforcer le mouvement localement comme cela est déjà le cas en certains points de l'hexagone. Après avoir évoqué le blocage des dockers et de la SRPP au Port, les leaders de ce nouveau mouvement ont évoqué le symbolisme de leur action. "Ce sit-in devant la sous-préfecture peut être considéré comme un avertissement à l'Etat" lançait devant le cortège Max Banon qui indiquait ne pas "s'attendre à des miracles" ce mardi. Retour donc à la case départ, sur le parvis de l'hôtel de ville de Saint-Pierre où de nouvelles actions pourraient bien être discutées en début d'après-midi.
A retrouver, les explications du leader de la CGTR dans le Sud, en vidéo.
Mardi 19 Octobre 2010 - 12:40
Ludovic Robert